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Afin de recruter plus facilement leurs clients, les spécialistes de l'anti-gaspillage alimentaire peuvent opter pour des modèles basés sur l'abonnement. Focus sur deux d'entre eux : Bene Bono et PimpUp.

 

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Afin de recruter plus facilement leurs clients, les spécialistes de l'anti-gaspillage alimentaire peuvent opter pour des modèles basés sur l'abonnement. Focus sur deux d'entre eux : Bene Bono et PimpUp.

Par Samuel Arnaud - Publié le 01/04/24

 

Pour faciliter les changements d’habitude des consommateurs et favoriser l’anti-gaspillage, des start-up misent sur l’abonnement. Le client reçoit des livraisons régulières, sans démarche supplémentaire de sa part. Pour les entreprises, cette approche permet de mieux connaître les stocks dont elle doit disposer pour satisfaire sa clientèle, mais surtout de fidéliser le public et de se reposer sur une base de revenus réguliers.

Bene Bono commercialise des paniers d'invendus

Née en 2020, Bene Bono (ex-Hors Normes) propose à ses abonnés des paniers de produits principalement bio, provenant des invendus – souvent refusés par la grande distribution – d’agriculteurs ou d’industriels. Trois ans après sa création, la société recensait 30 000 clients actifs, soit trois fois plus qu’en 2022, et livrait dans 300 communes françaises.

Son développement est soutenu par des levées de fonds : 7 millions d’euros en 2022, 10 millions en 2024. Ces apports réguliers lui ont permis de renforcer ses équipes, de se lancer en Espagne et d’étendre son offre au non alimentaire (produits d’hygiène, de beauté et d’entretien). L’entreprise compte poursuivre cet élargissement pour atteindre 1 000 références disponibles fin 2024, contre 500 en 2023. “En plus, Bene Bono veut développer sa marque propre, génératrice de plus de marge. Pour l’heure, sept produits MDD sont déjà disponibles sur le site tricolore”, ajoute LSA en mars 2024.

PimpUp rachète les produits refusés par la grande distribution

Inspirées par un concept observé aux États-Unis, Manon Pagnucco et Anaïs Lacombe ont créé en 2021 PimpUp. L’entreprise achète directement aux producteurs et coopératives des fruits, légumes ou œufs refusés par la grande distribution. Elle les revend ensuite à des tarifs avantageux à ses abonnés, sous la forme de paniers déposés en points relais. La start-up reste pour l’instant cantonnée à la région Occitanie, où elle s’approvisionne auprès de producteurs locaux. En septembre 2023, elle livrait 900 paniers par semaine.

Début 2024, PimpUp a récolté 450 000 euros lors d’une levée de fonds menés sur la plateforme Tudigo. Ces fonds vont lui permettre d’étoffer son offre pour y intégrer des produits d’épicerie, et de poursuivre son expansion géographique. À terme, PimpUp veut être présente dans toute la France. Elle espère atteindre 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2027.

Samuel Arnaud

 

 

Cet article est extrait de l'étude IndexPresse Business "Anti-gaspillage alimentaire. Les pionniers accélèrent et les nouveaux venus foisonnent sur un marché en effervescence", parue en avril 2024.

Auteur :
Arnaud, Samuel
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