L'intelligence artificielle (IA) suscite à la fois fantasmes et craintes en raison de sa capacité à autonomiser certaines tâches, entraînant des changements majeurs dans le monde du travail.
L'avènement de l’IA générative révolutionne en profondeur les métiers de services, optimisant les processus et améliorant l'efficacité opérationnelle, tout en stimulant l'innovation.
Cependant, ce progrès n'est pas sans susciter des interrogations. L'enthousiasme devant les promesses d'une performance accrue des services se mêle à des inquiétudes liées à l'éventuelle disparition de certains types d'emploi ainsi qu'aux préoccupations éthiques entourant l'IA.
D'ailleurs la décision du groupe de communication et de veille français Onclusive de supprimer 209 postes sur un total de 447 vient corroborer ce sentiment.
Malgré tout, les secteurs de la banque, de l'assurance, du recrutement ou encore de la traduction poursuivent l'adoption progressive de l'IA générative. Leur principal défi ? Trouver la bonne équation entre l'amélioration de la productivité et la gestion des risques, qu'ils soient humains ou éthiques.
Alors que l'automatisation des métiers de service paraît inéluctable, la mise en place des réglementations et des mécanismes de contrôle appropriés se présente comme une étape déterminante. Ils auront pour fonction d'atténuer ces risques et de promouvoir une utilisation éthique et responsable de l'IA générative. Les sujets de préoccupations liés à l'IA exigent une réponse proactive de la part des décideurs et de la société.
Justine Carrel, rédactrice-analyste IndexPresse